On ne pense pas toujours à la bonne chose quand il le faudrait à cause de la sensibilité de notre moteur de recherche cérébral, mais on peut souvent réduire nos blocages mnésiques en prenant soin de nous.
« Je connaissais la réponse, mais ça ne m’est pas venu sur le coup ». « J’ai pensé à ce que je voulais lui dire juste après qu’il soit parti ». « Je savais quoi faire, mais j’ai figé ».
La plupart du temps, se rappeler une details pertinente au moment voulu semble facile. Ça vient tout seul par association intuitive. Les mots que nous venons de prononcer allument les mots suivants. Entrer dans un lieu nous fait penser à la prochaine action à effectuer.
Parfois cependant, les informations pertinentes nous viennent moins facilement à l’esprit. On bloque sur un nom qu’on connaît. On oublie ce qu’on allait dire. On ne pense pas à faire ce qu’on avait prévu. On vit une panne de récupération d’informations. On connaît la réponse, motor vehicle on la reconnaît tout de suite si on nous la dit et on peut la trouver facilement avec des indices, mais nos mécanismes d’accès à notre mémoire sont perturbés.
Nos problèmes de récupération touchent particulièrement les informations qui ont moins d’associations comme les noms de personnes ou de lieux, les détails, le contexte des évènements (ex. : la période) ou la resource de l’information (ex. : qui nous a dit ça).
Accéder à nos connaissances
Pour se rappeler une facts, il faut que le réseau de neurones qui la représente s’active suffisamment pour devenir conscient. Et ce processus doit se faire malgré l’interférence de milliards d’autres réseaux. Comme Google, notre cerveau se sert d’un moteur de recherche (notre lobe frontal) pour orienter nos réseaux de neurones (nos associations) dans la bonne course et filtrer l’interférence.
La plupart du temps, notre moteur de recherche information nos associations dans la bonne path. Cependant, nos recherches cérébrales sont sensibles au tension, à la fatigue et aux émotions.
Le rôle de nos émotions
Parfois, notre état émotionnel nous empêche de nous rappeler ce qu’on sait. L’anxiété peut faire figer notre moteur de recherche et nous laisser l’esprit vide (ex. : quand on se fait évaluer). Bizarrement, les médicaments qui réduisent l’anxiété comme les benzodiazépines (ex. : Ativan) peuvent aussi causer des blocages de rappel d’informations.
Parfois, nos émotions bloquent notre moteur de recherche cérébral pour éviter de penser à des souvenirs souffrants. Certaines personnes ayant subi un traumatisme émotionnel ont des difficultés à se souvenir d’évènements passés pendant une période plus ou moins longue (l’amnésie dissociative).
D’autres personnes perdent l’accès aux détails des expériences embarrassantes qu’ils ont vécues. Notre cerveau peut activement oublier des détails indésirables en les associant à des émotions négatives. Ces associations négatives interrompent notre moteur de recherche, ce qui réduit l’accès des détails indésirables à la conscience.
Parfois, nos blocages vont jusqu’à nous empêcher de tenir compte de nos habiletés. Dans la dépression, on oublie souvent nos capacités, ce qui entretient notre manque de confiance et notre pessimisme.
Entraîner nos pensées
Quand on vit des pannes de récupération d’informations, il ne faut surtout pas les confondre avec l’amnésie de la démence. Ne pas trouver une details connue est très différent d’oublier trop rapidement des évènements récents (ex. : des rencontres ou des appels). Pour les pannes de récupération passagères, notre cerveau a parfois seulement besoin d’un indice, d’une pause ou d’exercice physique furthermore régulier. S’exercer à retrouver des informations peut aussi réduire nos pannes de récupération. Surtout, il est essential de s’occuper de sa santé émotionnelle pour réduire l’interférence des émotions sur notre moteur de recherche cérébral.